Lampadaires, terrains de sport, bâtiments… L’un des principaux arrondissements de la ville de Sydney, en Australie, est entièrement alimenté en énergies renouvelables depuis le 1er juillet. Mais pour les spécialistes du sujet, les mesures écologiques décidées par le gouvernement national australien sont toujours largement insuffisantes.
Les villes seraient-elles en passe de devenir les meilleures alliées des politiques écologiques ? Végétalisation des espaces, agriculture urbaine, transports durables… Après la percée des listes vertes aux dernières élections municipales françaises et les « transitions » entamées par plusieurs grandes métropoles européennes, la tendance semble en tout cas se confirmer à l’international. Notamment en Australie où l’un des principaux arrondissements de la ville de Sydney est intégralement alimenté en énergies renouvelables depuis le 1er juillet.
« Évalué à plus de 60 millions de dollars, il s’agit du plus important accord d’énergie verte du genre adopté par un conseil [municipal] en Australie », se réjouit le communiqué officiel de la Cité de Sydney. Surnommée « The City » par ses habitants, cette zone regroupe non seulement le centre d’affaires de Sydney mais aussi, depuis une fusion actée en 2004, les quartiers d’Alexandria, Darlington ou encore Erskineville.
Le gouvernement australien pourrait-il s’en inspirer ? D’après un rapport récemment publié par le groupe d’experts Ndevr Environmental, ses mesures prises en matière d’écologie sont en tout cas largement insuffisantes pour l’instant. Si le pays continue de suivre sa trajectoire actuelle, ses émissions de gaz à effet de serre ne devraient baisser qu’à hauteur de 1,2 % chaque année, ce qui lui ferait atteindre ses propres objectifs d’ici… 2035, soit cinq ans après la date fixée par l’Accord de Paris sur le climat.