Le système CRISPR-Cas est un mécanisme de défense pour la plupart des microorganismes unicellulaires tels que les bactéries : il confère une résistance aux éléments génétiques étrangers provenant de plasmides (morceaux d’ADN qui peuvent se transmettre par transfert, de cellule en cellule) et de bactériophages (virus n’infectant que des bactéries), et fournit une forme d’immunité acquise.
Emmanuelle Charpentier (aujourd’hui directrice de l’Institut Max Planck pour la biologie des infections à Berlin, Allemagne) et Jennifer Doudna (professeure à l’Université de Californie, Berkeley, États-Unis) ont joué un rôle crucial en montrant comment ce système peut être utilisé pour cibler des séquences précises d’ADN.