Entre la hausse du thermomètre, la disparition des animaux, la fonte des glaciers, la pollution due au plastique ou l’acidification des océans, les preuves du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité s’accumulent et dégradent tant la planète que notre santé mentale.
Eco-anxiété, angoisse climatique, burn-out écologique, dépression verte, « solastalgie » ? Aucun terme ne s’est encore imposé en France pour décrire ce mal-être qui monte aussi sûrement que le niveau des mers. Mais les sondages l’attestent déjà : l’IFOP évaluait, en octobre 2018, à 85 % la proportion des Français inquiets du réchauffement climatique, 8 points de plus qu’en 2015. Chez les 18-24 ans, ce taux culmine à 93 %.