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En quête d’espace, la filière photovoltaïque lorgne les terres agricoles

 — 13 juillet 2020
Toujours à la recherche de nouveaux espaces pour s’implanter, la filière photovoltaïque s’intéresse de plus en plus aux terres agricoles. Après avoir investi les toitures et les hangars, la filière rivalise d’ingéniosité pour s’implanter sur les parcelles elles-mêmes.

Alors que le marché du photovoltaïque résidentiel reste morose depuis la crise des années 2010, celui des moyennes toitures (jusqu’à 100 kW) est en croissance continue depuis 2015, selon l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque. Une croissance toutefois bien en deçà du rythme d’installations prévu par la Programmation pluriannuelle de l’énergie qui vise le doublement de la production photovoltaïque du pays d’ici 2028. La solution la plus immédiate reste la construction de centrales au sol, sur des terrains en friche ou dégradés. Un type de photovoltaïque qui exclut théoriquement les parcelles agricoles, selon un décret de 2009. Mais entre la règle et la réalité, nombreuses sont les voies de contournement. La première consiste simplement à pousser les mairies à modifier leurs plans locaux d’urbanisme pour déclasser des terres agricoles et y implanter leurs centrales solaires.

Thèmes : Agriculture  

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