Il n’est pas possible d’assurer dignement le futur de l’humanité au XXIe siècle sans des sources d’énergie suffisantes et sans réduire l’injection de CO2 dans l’atmosphère pour limiter, autant que faire se peut, le réchauffement climatique et rester en dessous des fameux 2 °C supplémentaires. Il semble exister une solution pour cela mais elle ne pourra être mise en pratique que lors de la seconde moitié du XXIe siècle…
Il s’agit de l’énergie de fusion. Mais même si l’Union européenne et les États-Unis sont toujours les leaders incontestés dans la course à cette technologie, ils ne pourront réussir seuls à temps et c’est pourquoi, avec l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Russie, la Chine, ils ont lancé il y a plus de dix ans le programme Iter (acronyme de International Thermonuclear Experimental Reactor, en anglais, ce qui signifie réacteur thermonucléaire expérimental international).
Rappelons qu’il ne s’agit pas de réaliser un prototype de réacteur industriel pour la production d’électricité mais de donner une preuve de principe qu’un tel réacteur est possible. Dans le meilleur des cas, nous ne disposerons pas de l’énergie de fusion avant la seconde moitié du XXIe siècle.