Dans une note d’analyse diffusée le 6 août par France Stratégie, Alice Gremillet et Julien Fosse analysent les performances économiques et environnementales d’exploitations agricoles adhérant aux vingt-trois cahiers des charges ou référentiels se revendiquant des grands principes de l’agroécologie, publics et privés, certains bénéficiant de soutiens financiers publics, d’autres non.
Leur revue de littérature montre que les exploitations agroécologiques, l’AB en particulier, sont en général plus rentables que les exploitations conventionnelles, alors que leurs exigences environnementales sont élevées.
Pourquoi ? Parce que les exploitations bio réalisent des économies sur les charges en intrants (engrais, produits phytosanitaires) et que les prix des produits bio sont plus élevés. À quoi s’ajoutent des prix moins volatils et une plus grande diversité de productions, assurant dans leur ensemble des rendements plus stables sur le temps long.