Nous savons, depuis les travaux de recherches de Clayton Christensen (Harvard), que les innovations de rupture sont le fait de petites entreprises, qu’elles émergent discrètement et qu’elles supplantent les marchés existants plutôt qu’elles ne les concurrencent. Ce que nous ne savions peut-être pas jusqu’à récemment, c’est que les innovations de rupture peuvent être le fait de communautés décentralisées.
C’est exactement ce qu’est la blockchain : une technologie qui permet une parfaite distribution du pouvoir en raison de son mode de gouvernance. Et cette caractéristique en fait un candidat particulièrement redoutable à la prochaine génération de l’ère du numérique, parce qu’il est bien plus difficile d’empêcher la concurrence qui provient d’un ensemble décentralisé que d’une entité définie.