200 mètres de long, 40 mètres de large, 45 à 105 mètres de haut : OceanBird en impose sur le papier. Présenté le 10 septembre dernier par la compagnie Wallenius Marine, ce nouveau cargo éolien représente peut-être le futur du transport maritime.
Pour se propulser sur les eaux, OceanBird utilise uniquement le vent. Comment ça marche ? Grâce à cinq « ailes » télescopiques placées sur toute la longueur du bateau. Déployées, elles mesurent 80 mètres de haut, mais elles peuvent se rétracter aux trois quarts lorsque le cargo est confronté à des vents violents ou doit passer sous des obstacles, comme les ponts.
Contrôlées par des algorithmes, les ailes sont disposées sur un axe de rotation qui leur permet de tourner à 360° et d’optimiser leur position par rapport au vent.
Et pour la vitesse ? Wallenius Marine affirme qu’OceanBird traversera l’océan Atlantique en 12 jours, ce qui correspond aux standards de vitesse actuels pour les cargos transatlantiques.
Mais le principal atout d’OceanBird est bien d’ordre écologique : selon Wallenius Marine, le bateau naviguera en réduisant ses émissions de CO2 de 90 % par rapport à un cargo propulsé au diesel.