Le gouvernement fait du numérique un des piliers de la transition écologique. Mais pour s’assurer que le remède n’est pas pire que le mal, il veut poser des garde-fous. Cela passe par une meilleure information des consommateurs.
La Direction de la répression des fraudes (DGCCRF) a été saisie pour ouvrir une enquête sur la réparabilité des appareils électroniques, sur l’accessibilité aux pièces détachées et les prix pratiqués par les fabricants. En effet, nombre d’acteurs du secteur, les réparateurs mais aussi les reconditionneurs, se plaignent de ne pas avoir accès aux pièces détachées d’origine, ou, quand ils y ont accès, de se voir pratiquer des prix tellement élevés que la réparation perd tout son intérêt économique. De plus, il faut que les pièces détachées des appareils électroniques soient disponibles pendant plus de cinq ans. Il s’agit de favoriser le développement du marché des smartphones reconditionnés.