Fondée en 2008 à Boston sous le nom de RunMyErrand, la société est devenue TaskRabbit en 2010 lors de son déménagement à San Francisco. Lancée un an avant Uber, elle a été l’une des pionnières de la « gig economy », l’économie des petits boulots qui s’est étendue ces dernières années à de nombreux secteurs d’activité. Son modèle reprend le principe de place de marché, mettant en relation ses utilisateurs avec des travailleurs indépendants, rémunérés à la tâche.
Quelques clics suffisent. Après avoir rapidement décrit la tâche à effectuer, les utilisateurs peuvent choisir un « tasker », en fonction notamment des avis reçus et du taux horaire qu’ils demandent. Les prix varient fortement. Exemples à San Francisco: 20 dollars par heure pour attendre une livraison, 40 dollars pour monter un meuble, 50 dollars pour un déménagement, 100 dollars pour de la plomberie. Le paiement passe automatiquement par TaskRabbit.
La société revendique plus de 60.000 « taskers », dont elle assure vérifier les compétences et les antécédents judiciaires. Elle est présente dans 40 villes aux Etats-Unis, ainsi qu’à Londres où elle a lancé l’an passé un programme pilote avec Ikea. Elle se rémunère en prélevant une commission comprise entre 15% et 30%. Si TaskRabbit ne publie aucun chiffre sur ses performances financières, ses dirigeants assurent avoir atteint la rentabilité.